BasstienD.BALAVOINE - Le chanteurJe m'présente, je m'appelle Calamity J'voudrais bien réussir ma vie, être aimée Etre belle gagner des points d'âmes Puis surtout être une gentille dâme Mais pour tout ça il faudrait que j'bosse et là j' rame. J'suis chiante, chiante pour mes copains J'veux faire des coups et que personne voit rien, ne voit rien J'veux écrire un RP dans le vent Un air gai, chic et entraînant Pour faire bannir dans les soirées de Monsieur Daehan [Refrain] : Et partout dans la rue J'veux qu'on parle de moi Que les mec soient nus Qu'ils se jettent sur moi Qu'ils m'admirent, qu'ils me tuent Qu'ils s'arrachent ma vertu Pour les anciens de hordes Devenir une idole J'veux que toutes les nuits Essoufflées dans leurs lits Ils trompent leurs amies Dans leurs rêves de bannis Puis après je f'rai des galas Le corbeau se prosternera devant moi Les trolls de cent mille personnes Où même le FM s'étonne Et se lève pour proposer leur foie [Refrain] Puis quand j'en aurai assez De rester leur idole Je jump'rai en pandé Comme dans les années folles Revivrais la V2 Je ferai mes adieux Et puis l'année d'après Je recommencerai Et puis l'année d'après Je recommencerai Mon abo je paierais Pour la postérité Les nouveaux de Hordes Diront que j'suis tarée Que mes yeux puent l'alcool Que j'fais bien d'arrêter Appelerons Eole Saliront mon passé Alors je serai vieille Et je pourrai crever Je me cherch'rai du gel Pour enfin me coiffer J'veux une dernière merveille Pour ne rien regretter J'veux une dernière merveille RENAUD - Mistral Gagant A m'asseoir pour fouiller cinq minutes avec toi Et regarder les gens tant qu'y en a Te parler du bon temps qui est mort ou qui r'viendra En serrant dans ma main tes p'tits doigts Pis donner à bouffer à des zombis idiots Leur filer des coups d' pieds pour de faux Et entendre ton rire qui lézarde les murs un bandage pour guérir mes blessures Te raconter un peu comment j'étais mino Les pictos fabuleux qu'on piquait chez l' marchand Boucherie et SM, la MUP à un franc Et les ermites gagnants A marcher dans l'desert cinq minutes avec toi Et regarder la vie tant qu'y en a Te raconter le sable en te bouffant les yeux Te parler de la goule un p'tit peu Et sauter dans le puit pour les faire râler Bousiller nos piles et s' marrer Et entendre ton rire comme on entend la mer S'arrêter, r'partir en arrière Te raconter surtout les pictos d'antan et les PA en l'air Et les vrais machettes qui nous coupaient les lèvres Et nous niquaient les dents Et les ermites gagnants A m'asseoir sous une tente cinq minutes avec toi Et regarder le soleil qui s'en va Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou Te dire que les méchants c'est pas nous Que si moi j'suis banni, c'est bien à cause d'eux Car ils sont bien plus que deux Et entendre ton rire s'envoler aussi haut Que s'envolent les cris du corbeau Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les versions d'antan Et les ermites gagnants Et les ermites gagnants STARMANIA - S.O.S. d'un terrien en détresse Pourquoi je vis, pourquoi je meurs Pourquoi je ris, pourquoi je pleure Voici le S.O.S. d'une méta en détresse J'ai jamais eu les pieds sur terre J'aim'rais mieux être un corbeau J'suis mal dans ma peau J'voudrais voir le monde à l'envers Si jamais c'était plus beau La V3 vu d'en haut D'en haut J'ai toujours confondu la vie Avec les bandes dessinées J'ai comme des envies de métamorphose Je sens quelque chose Qui m'attire Qui m'attire Qui m'attire vers le haut Au grand loto de l'univers J'ai pas le plan qu'il me faut J'suis mal dans ma peau J'ai pas envie d'être un robot Méta boulot dodo Pourquoi je vis, pourquoi je meurs Pourquoi je crie, pourquoi je pleure Je crois capter des ondes Venues de l'outre-monde J'ai jamais eu les pieds sur terre J'aim'rais mieux être un corbeau J'suis mal dans ma peau J'voudrais voir le monde à l'envers J'aim'rais mieux chasser l'picto Dodo l'enfant do MICHEL BERGER - La groupie du pianiste Elle passe ses nuits sans dormir À gâcher son bel avenir La groupie du Hordiste Dieu que cette fille a l'air triste Amoureuse d'un égoïste La groupie du Hordiste Elle fout toute sa vie en l'air Attendre l'attaque c'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire À part rêver seule dans son lit D'un PMV blanc, noir ou rose Elle passe sa vie à l'attendre Pour un PA pour un MP tendre La groupie du Hordiste Devant l'écran elle post un [Disc] Elle rêve de la vie d'rpiste La groupie du Hordiste Elle le suivrait jusqu'en pandé Et même l'pandé c'est pas grand chose À côté d'être seule région éloignée Et elle y pense dans son lit Un PMV sous ses draps roses Elle l'aime, elle l'adore Plus que tout elle l'aime C'est beau comme elle l'aime Elle l'aime, elle l'adore C'est fou comme elle aime C'est beau comme elle l'aime Il a des droits sur ses PA Elle a des droits sur ses aqua La groupie du Hordiste Elle sait rester là sans rien dire Pendant que lui fouille sans écrire La groupie du hordiste Quand 00h00 est arrivé Elle met ses mains sur le clavier En rêvant qu'il va l'escorter Passer le reste de sa vie ou en camping si on pouvait Elle sait comprendre son petit clic Elle sait oublier qu'elle existe La groupie du hordiste Mais Dieu que cette fille prend des risques Partir sans arme c'est égoïste La groupie du hordiste Elle fout toute sa âme en l'air Et toute son âme c'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire À part rêver seule dans son lit Un PMV sous ses draps roses Elle l'aime, elle l'adore Plus que tout elle l'aime C'est beau comme elle l'aime Elle l'aime, elle l'adore C'est fou comme elle aime C'est beau comme elle l'aime FRANCIS CABREL - Les murs de poussières Il rêvait d'une ville étrangère Une ville de filles et de jeux Il voulait vivre d'autres manières Dans un autre milieu Il rêvait sur son chemin de pierres "Je jumperais demain, si je veux J'ai la force qu'il faut pour le faire Et j'irai trouver mieux" Il voulait trouver mieux Que parasite solitaire Que sa vieille âme et son livre bleu Trouver mieux que la douce lumière du soir Près du feu Qui réchauffait son père Eloignant les zombis de ses aïeux Le soleil sur les murs des Barrières Il voulait trouver mieux... Il a fait tout le tour du désert Il a même demandé à Dieu Il a fait dormeur suicidaire Il n'a pas trouvé mieux Il a croisé les rois légendaires Tout drapés d'âme mauve et bleue Mais dans les châteaux des rois de naguère Il n'a pas trouvé mieux... [Refrain] x3 : Il n'a pas trouvé mieux... Que monte-en l'air Que sa vieille âme et son livre bleu Trouver mieux que la douce lumière du soir Près du feu Qui réchauffait son père Et la troupe entière d' explorateur impétueux Le soleil sur les murs des barrières Il n'a pas trouvé mieux... Il a dit "Je retourne en arrière Je n'ai pas trouvé ce que je veux" Il a dit "Je retourne en arrière" Il s'est brûlé les yeux x2 DANIEL BALAVOINE - je n'suis pas un héros Les coups de poings dans l' âme Le froid de la lame qui court Chaque jour me pousse Un peu plus vers la fin Quand je jumpe sans destin Comme on prend le dernier train Même les soirs de drame Il faut trouver la flamme qu' il faut Pour survivre un peu Pas d'avantages onéreux Pas d'extension de sacs Rien pour contrer l'attaque Refrain C' est pour ça qu' aujourd' hui Je suis fatigué C' est pour ça qu' aujourd' hui Je voudrais crier Je n' suis pas un héros Moi j'ai jamais pris un abo Je n' suis pas un héros Faut pas croire ce que disent les bobos Je n' suis pas un héros Un héros Je n' suis pas un héros Compter pas que je fasse le labo Je n' suis pas un héros Mais j'me débrouille pour faire du picto Je n' suis pas un héros Un héros _________ Quand les cris de femmes S' accrochent à mes larmes je sais Que c' est pour m' aider A porter tous mes OD Et je me dis qu' elles rêvent de me voir simple ouvrier. A coups de poings dans l' âme J' ai trouvé la trame qu' il faut Pour mourir célèbre Il ne faut rien emporter Que ce que les autres N' ont pas voulu garder Refrain C' est pour ça qu' aujourd' hui Je suis fatigué C' est pour ça qu' aujourd' hui Je voudrais crier Je n' suis pas un héros Je prendrais pas leur abo Je n' suis pas un héros Second souffle uppercut, c'est de trop Je n' suis pas un héros Un héros Je n' suis pas un héros Ptet un jour la MU sur mon dos Je n'suis pas un héros J'posterais une [Sug] au corbeau Je n' suis pas un héros Un héros Je n' suis pas un héros Je n' suis pas un héros Un héros, un héros je n' suis pas un héros Je n' suis pas un héros Un héros, un héros Je n' suis pas un héros Je n' suis pas un héros EDDY MITCHEL - La dernière séance La lumièr' revient déjà Et l'attaque est terminée Je réveille mon voisin Il dort comme un nouveau-né Il est mort le zectarien J'ai une envie de bailler C'était la dernièr' séquence C'était la dernière journée Et le rideau d'eau est tombé La photo sur le RP Peut fair' sourire ou pleurer Mais je connais le chantier D'un cinéma de quartier Il finira démonté Camper au supermarché Je n'ai plus aucune chance C'était ma dernière croyance Et le rideau d'eau est tombé Bye Bye les héros que j'aimais L'entr' acte es terminé Bye Bye rendez-vous à jamais Mes pictos adorés, adorés J'allais jouer les solitaires A l'école abandonnée A cinq heures j'étais sorti Cally venait me chercher On voyait Woote le menteur Qui défendait l'opprimé C'était vraiment bien l'enfance Mais c'est la dernière séquence Et le rideau d'eau est tombé Bye bye les fill's qui tremblaient Pour les jeunes premiers Bye bye Rendez-vous à jamais Mes pictos préférés, préférés. La lumière s'éteint déjà La ville est vide à pleurer Mon voisin détend ses bras Il s'en va boire un café Un vieux pleure dans un coin la porte est fermée, C'était sa dernière séquence C'était sa dernière journée Et le rideau d'eau est tombé STARMANIA - Quand on arrive en ville Quand tout l'monde dort tranquille Dans les villes-dortoir C'est l'heure où les zombis Descendent sur la ville Qui est-ce qui viole les filles Le soir dans les parkings ? Qui dévaste les camping ? C'est toujours les zombies Alors... C'est la panique sur les taudis Quand on arrive en ville Quand on arrive en ville Tout l'monde fait l'abattoir On a pas l'air virils Mais on fait peur à voir Des morts qui se maquillent Ca fait rire les croquants Mais quand ils voient du sang Sur nos lames de rasoir Ca fait... Comme un éclair dans le brouillard Quand on arrive en ville Nous Tout c'qu'on veut c'est être heureux Vous manger avant d'être vieux On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans Nous Tout c'qu'on veut c'est être heureux Vous manger avant d'être vieux On prend tout c'qu'on peut prendre en attendant Quand on arrive en ville On arrive de nulle part On vit sans domicile On dort dans les hangars Le jour on est tranquille On passe incognito Le soir on change de peau Et on frappe au hasard Alors... Préparez vous pour la bagarre Quand on arrive en ville Quand la ville souterraine Est plongée dans le noir Les gens qui s'y promènent Ressortent sur des brancards On agit sans mobile Ca vous parait bizarre C'est p'têtre qu'on est débile C'est p'têtre par désespoir Du moins... C'est c'que dit la gazette du soir Quand on arrive en ville... Nous Tout c'qu'on veut c'est être heureux Vous manger avant d'être vieux On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans Nous Tout c'qu'on veut c'est être heureux Vous manger avant d'être vieux On prend tout c'qu'on peut prendre en attendant Quand viendra la V2000 On aura quarante ans Si on joue pas maintenant Demain il s'ra trop tard Qu'est ce qu'on va faire ce soir ? On va p'têtre tout casser Si vous allez dormir Ne dormez pas trop tard De peur qu'on égratigne l'architectoire Préparez vous pour la bagarre C'est la panique minuit moins l'quart Quand on arrive en ville TELEPHONE - Un autre monde Je rêvais de l'outre-monde Où la map serait ronde Où la goule serait blonde Et la vie serait féconde Je postais à poings fermés Le FM était à mes pieds Je rêvais réalité Ma réalité Je rêvais d'un autre désert D'un picto porte mystère Des VP moins terre à terre Oui je voulais tout foutre en l'air Je postais les yeux fermés Les admins étaient à mes pieds Je rêvais réalité Ma réalité m'a alité Oui je rêvais de notre hordes Et la map n'est pas ronde Et la porte se dégonde Ce soir dansent les ombres du monde A le rêver immobile Je l'ai trouvé bien futil Mais le corbeau n'a pas bougé Il m'a même pardonné M’a pardonné Ma réalité m’a pardonné Dansent les ombres du monde Dansent les forums monde Dansent les ombres du monde Dansent les forums du monde Hé ! Hé ! Dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent, dansent Dansent les ombres du monde. EDITH PIAF - L'hymne à l'amour Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer Et le désert peut bien s'écrouler Peu m'importe si tu payes Je me fous de la tour de guet Tant qu'l'humour inond'ra mes matins Tant que mon corps sortira pas demain Peu m'importe les problèmes Mon voisin puisque tu m'aimes J'irais jusqu'au bout de l'immonde Je me ferais teindre en blonde Si tu avais le PMV J'irais fouiller la lune J'irais traverser la dune Si tu me le demandais Je renierais mes taudis Je n'serais plus jamais banni Si tu me le demandais On peut bien rire de moi J'assemblerais n'importe quoi Si tu me le demandais Si J11 la vie t'arrache à moi Si tu meurs que tu sois loin ou pas Peu m'importe si tu payes Car moi je mourrais aussi Nous aurons pour nous l'éternité Dans l'ancienne citée oubliée Dans le ciel plus de problèmes Mon voisin crois-tu qu'on s'aime Deep réunit ceux qui s'aiment GEORGE BRASSENS - Les copains d'abord Non, ce n'était pas le trétau Qui rentrait pas, dans l'sac à dos Qu'on se le dise c'était le porc C'était le porc Il farfouillait en pèr' peinard Esperant toujours le canard Et s'app'lait les Copains des morts Les Copains des morts Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la litterature N'en déplaise aux jeteurs dehors Aux jeteurs dehors Son chef d'escorte et ses tronços Qu'on reverrait pas de sitôt Mais des amis chasseur d'pictos les copains des morts C'étaient pas des amis de luxe Ni la coa du vieux Guy Lux Des gens qui dépouillaient les morts dépouillaient les morts C'étaient bien des amis choisis Pas question de finir bannis Partager les devastators Les copains des morts C'étaient pas des anges non plus Le guide ils l'avaient pas lu Ils attendaient les titres encore Oui les titres encore Jean, Pierre, Paul et compagnie Faisaient pas des lambda pourries Leur Credo, les expés dehors Aux copains des morts Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart Tracer l'expé vers le grand nord Oui vers le grand nord Et quand ils étaient en détresse Poster sur le FV S.O.S. Ha ca non ils étaient pas forts Les copains des morts Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait a bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Le manque d'eau n'arriverait 2 jours après, voila le mort qui mordait encore Des villes j'en ai fait beaucoup Mais la seule qu'ait tenu le coup A boire des debout-les-morts des debout-les-morts C'était en s'la jouant peinard En ouvrant la porte un peu tard Avec les Copains des morts les Copains des morts JOE DASSIN - l'été indien Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là Nous marchions dans le désert un peu comme celui là C'était l'automne, un automne où il faisait beau Une saison qui n'existe que dans l'esprit tordu de Deep Là -bas on l'appelle l'été hordiens Mais c'était tout simplement le nôtre Avec ta cape longue tu ressemblais A une goule de Marie Laurencin Et je me souviens, je me souviens très bien De ce que je t'ai dit ce matin-là Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on fouillera encore, lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été hordiens Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi. Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi? Je regarde cette expé qui n'atteindra jamais la dune Tu vois, comme elle je reviens en arrière Comme elle je me couche sur le sable Et je me souviens, je me souviens des attaques hautes Du soleil et du bonheur qui passaient sur la ville Il y a une éternité, un siècle, il y a un an On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on fouillera encore lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été hordiens CHARLES AZNAVOUR - La bohème A 18 dents, J'ai quitté ma province, Bien décidé, A empoigner la vie, Le coeur léger, Et le bagage mince, J'étais certain de finir grand zombi, Chez le tailleur, le plus chic, J'ai fais faire, Au milieu de mes bleus, De quoi pousser un dernier cri, Les photos, les chansons Et les trépanations, Ont eu raison, De tous mes amis, Je t'voyais déjà , En haut de la friche, En dix fois plus gros, Que n'importe qui, Ton sang s'étalait, Je m'voyais déjà , Dévorant tes miches, Criant dans mon dos, Des admirateurs qui se bousculaient, J'étais le plus grand, Des grands fantaisistes, Faisant un carnage si grand que les gens, M'acclamaient debout, Je m'voyais déjà , Cherchant dans la liste, Celle qui le soir pourrait par faveur, Se voir manger le cou. Mes traits ont vieillis bien sûr, Putrides sans maquillage, Mais la voix est là , Le geste est précis et j'ai du ressort, Mon coeur s'est aigri un peu, En prenant de l'âge, Mais j'ai des idées, Pour vous faire hurler, Et j'y crois encore. Rien que sous mes pieds de sentir, Un crâne, De voir devant moi, un public assis, Prendre un coeur tremblant, On n'm'a pas aidé, Je n'ai pas eu ta veine, Et au fond de moi je suis sûr, Au moins de boire tout ton sang. Ce genous bleus, Y'a trente ans qu'il me porte, Et mes champignons ne font rire que moi, J'cours le macchabée, Je fais du porte à porte, Pour subsister je fais n'importe quoi. Je n'ai connu que des succès faciles, Des campeurs de nuit, Passés de vie à trépas. Les minables cachets, Les sacs à porter, Les petits meublés et les maigres repas. Je m'voyais déjà en photographie, Au bras d'un barbare, L'hiver dans la neige, L'été au soleil, Je m'voyais déjà , Racontant ma vie, L'air désabusé à des débutants friands des oreilles. J'ouvrais calmement, les soirs de première, Mille portes avec mes amis qui vous font si peur. Et mourant de trac, Devant le cimetière, Entré dans la ville, sous les ovations et les projecteurs, J'ai tout essayé pourtant, Pour sortir d'une ombre, J'ai chanté l'amour, J'ai fais du comique et d'la fantaisie, Si tout à raté pour moi, Si je suis une ombre, Ce n'est pas ma faute, C'est celle des vivants qui n'ont rien compris, On ne m'a jamais accordé ma chance, D'autres ont réussi avec peu d'émoi mais beaucoup de sang, Moi j'étais trop pur, Ou trop en avance, Mais un jour viendra, Je leur montrerai , C'qu'est un mort vivant ! CHARLES AZNAVOUR - Je m'voyais déja Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître Hordes en ce temps-là Accrochait ses métas Jusque sous nos fenêtres Et si l'humble garni Le corbeau dans son nid Ne payait pas de mine C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait admin Et toi qui postais plus Le FM, le FM Ça voulait dire on est heureux Le FM, le FM Nous ne postions qu'un jour sur deux Dans les forums voisins Nous étions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que désireux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque corbeaux Contre un bon repas chaud Nous volait dans les poils Nous récitions des vers Groupés autour du poêle En oubliant l'hiver Le FM, Le FM Ça voulait dire tu es banni Le FM, Le FM Et nous avions tous du génie Souvent il m'arrivait Devant mon clavier De passer des nuits blanches Retouchant un troll nain Une ligne ou un lien Écrivant comme un manche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un café-crème Epuisés mais banni Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime l'ennui Le FM, Le FM Ça voulait dire vlan dans les dents Le FM, le FM J'y ai perdu mon foie bien trop souvent Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les trolls, ni les sug Qui ont vu ma jeunesse En haut du saloon Je cherche quelques clowns Mais aucun ne subsiste Pas d'admin dans l'décor L'aide semble si triste Et les posts sont morts Le FM, le FM On était jeunes, on était fous Le FM, le FM Ça ne veut plus rien dire du tout JACQUES DUTRONC - Il est 5 heures Je suis le requin des pommes dauphines Et la page blanche a mauvaise mine La banque est pleine de twintoides Les citoyens sont pleins d'substances liquides Il est cinq heures La ville, s'éveille La ville, s'éveille Les morts sont j'tés Les expéditions sont toute tracées Les piles sont écrasées Les PMV sont fatigués Il est cinq heures LA ville, s'éveille La ville, s'éveille Faut attendre que ca se tasse Merci l'armoire à glaces Et tout ces frigos qu'on casse Trop de zombis sur la carcasse Il est cinq heures La ville, s'éveille La ville, s'éveille Les zombis en steack tartares A la boucherie on tranche le lard La ville by night, regagne le quart Les citoyens fouillent au hasard Il est cinq heures La ville, s'éveille LA ville, s'éveille On s'masse les pieds Le FV est ranimé Et la statut est bien dressé Entre la nuit et la journée Il est cinq heures La ville s'éveille La ville, s'éveille Les RP sont imprimés Les ouvriers sont déprimés Les gens se lèvent, ils sont brimés C'est l'heure où je vais me coucher Il est cinq heures La ville, se lève Il est cinq heures Je n'ai pas sommeil SERGE GAINSBOURG - le poinçonneur des lilas Je suis l'ermite des Lilas Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste De quoi vous bouffer les restes Et dans c' bouquin y a écrit Qu'on trouve des vers même à Miami Pendant ce temps que je fais le zouave Je mange des larves Parait qu'il y a pas de sots métiers Moi j'suis ermite pas ouvrier Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous Des trous dans la crasse, pour camper en masse. Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous Je suis l'ermite des Lilas, Celui planqué qu'on n'remarquera pas, Je vis au coeur de la planète J'ai dans la tête mon plan d'survie Je dors rarement dans mon lit. Et sous mon ciel de faïence Je ne vois briller que les vers luisant rances Parfois je rêve, je divague, je vois des vagues Et dans l'desert bien allongé Je vois un zombi qui vient me chercher Pour sortir de ce trou, je fais des trous Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous Mais le zombis braille Et je vois que je déraille Et je reste dans mon trou à faire des petits trous Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous Je suis l'ermite des Lilas, Je trace ma route et me retourne pas J'en ai marre, j'en ai ma claque de ce cloaque. Je voudrais m'taper la fille de l'air Laisser ma crasse au vestiaire. Un jour viendra, j'en suis sur Où je pourrai m'évader dans la nature Je partirai sur la grand route Et croûte que croûte Et si pour moi il est plus temps Je partirai les pieds devant. Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous Y a de quoi devenir dingue De quoi prendre un flingue. Se faire un trou, un petit trou, un dernier petit trou. Un petit trou, un petit trou, un dernier petit trou Et on me mettra dans un grand trou. Et je n'entendrais plus parler de trous Que j'avais trous, des petits trous, des petits trous Des petits trous, des petits trous. Accueil Voir le code de la page Modifier la page Créer une nouvelle page Modifié le 09/08/2011 à 14h32 par basstien
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