[Salc] Le Char Ailée(citation)Hordoxagore : Oh ! Socrate ! Te voilà enfin ; j'ai parcouru de long en large (largon) tout la cité (polis) afin de t'interroger sur un problème dont je ne trouve aucune solution et qui frappe mon âme de perplexité et dont je cherche (zêtêtikós) sans arrêt la solution. Excusez l'introduction, mais il me semblait que perdre les trois quart du public avec du platonisme vulgaire pouvait être nécessaire. On apprend assez tôt que tout les secrets ne peuvent être révélé à la masse, et que la communauté des crétins doivent être préservé du danger d'en savoir trop sur le monde. Bien, maintenant que nous sommes entre nous, je ne peux que vous présenter ce qui ne peut s'entendre comme une "proposition", mais bien comme une "révélation" à laquelle le monde hordien, s'il n'est pas préparé, devra bientôt faire face. Cette réalité, c'est que notre âme, divinité déchue comme nous l'apprend l'autre taré vieux de deux mille cinq cent ans, est tombée et que nous sommes devenus d'immonde porcinet rose se débattant dans la fange de notre aveugle bêtise. (citation) - Wesh mec, d'jà qu'on se faisait chier ; là tu montes d'un cran... [spoil]Je me permet ces petites interruptions pseudo-humoristique, afin de rendre mon propos plus audible à ceux qui, malgré ma semonce dialectique, suivent encore ce qui se passe ici sans en avoir le divin niveau[/spoil] Or donc, et fort de cette enseignement qui est que nous ne sommes que l'ombre misérable d'une humanité perdue, que nous avons en quelque sorte égaré dans l'inconsistance charnelle de la débauche buco-génitalo-mystico-hordienne ce qui faisait notre âme, que nous nous sommes crashé dans la boue d'un désert métaphysique, bref, fort du fait que les hordes zombiesques font de nous des gros cons, il nous faut maintenant trouver une porte de sortie à notre triste condition de débilitude servile, d'esclave de capitaliste numérique joyeusement masqué par le visage réjouissant d'un oiseau charmeur. (citation) - Ziva, wesh wesh, et tu proposes quoi hein ? Tu proposes quoi pour réinvestir notre citoyenneté bafoué ? T'es qu'un bâtard de ta race ! Crevard [spoil]Vous excuserez ma difficulté notable à tenir un accent dît "wesh wesh", mon côté péteux prend toujours le dessus sur le reste. Faudrait que j'en parle à mon psy...[/spoil] Eh bien, je ne propose rien de moins que Le Char Ailée (citation) - Ouais l'autre ! Arrête ton char ! [spoil]Ah oui, parce que ça monte lentement en niveau hein ![/spoil] Le Char Ailée, c'est bien, c'est beau, c'est bosh ! [01:25] Galain a ramassé Char Ailée qui traînait là... Aurait-il retrouvé une âme néo-platonicienne déchu dans le désert de la désespérance métaphysique ? Une fois Le Char Ailée en votre possession... (citation) - Putain les mecs, j'ai le Char ! ... Plusieurs options s'offrent à vous : Vous pouvez dévorer les cadavres des cheveaux ailées qui n'ont évidemment pas résistés à la Chute de cette Âme déchue. (citation) - Y'a pas à dire, un steack de cheval métaphysique c'est autre chose que la jambe de Martine... Forcément, faut pas s'attendre à un effet positif, on bouffe pas l'âme d'un cheval métaphysique sans aucunes conséquences. (citation) - Ouah, devait pas être bien frais le canasson, j'me sens tout chose... Il semblerait que Robert est implosé sous l'effet combiné d'une infection et d'une rupture métaphysique d'anévrisme spirituel... (citation) - J'lavais prévenu, elle n'était plus fraiche Martine. Si vous êtes cons, vous pourrez tenter de voler. (citation) - J conpren pa il vol pa mon char ! La voie la plus sage sera certainement de se la péter sévère. (citation) - Y'a pas à tortiller, il rend vachement bien ce char dans mon salon. Tu trouves pas Robert ? C'est à la fois vintage et néo-moderne, c'est presque constructiviste. J'avais entamé tout un travail sur les volumes à partir de ma radio-cassette et de ma lampe, mais là, franchement, j'ai passé un niveau tu vois. J'me sentais prolétaire avant, là... là ça pète carrément ! Et puis j'ai demandé à Pascal de m'empailler les cheveaux avec les restes de sa femme, ça va envoyer du lourd j'te le dis. Mais, vous me direz... (citation) "Mais Socrate, pourquoi réduire la magnificence philosophique du système platonicien à une vulgaire et pathétique tentative de pastiche dans un jeu ? ... ce à quoi je vous emmerderais aussi magnifiquement que le système et vous laisserez aller relire votre Phèdre, ça vous f'ra les pieds. Ceci était un message platonico-pédagogique, sponsorisé par la APCH, l'Amicale Platonicienne des Citoyens de Hordes Galain, le dimanche 27 Novembre 2011 à 02:51 Accueil Voir le code de la page Modifier la page Créer une nouvelle page Modifié le 27/11/2011 à 14h46 par ant1
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